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Résumé :
Les tétranyques rouges, souvent appelés araignées ou mites rouges, ne sont pas de véritables insectes mais des acariens, tout comme les mites et les tiques. Avec leurs quatre paires de pattes, ils ressemblent à de minuscules araignées. Ces petits parasites sont difficiles à dépister mais les dommages qu'ils causent révèlent leur présence. Une infestation sévère non contrôlée peut entraîner la chute des feuilles et des fruits et causer le dépérissement rapide des végétaux, surtout par temps chaud et sec.
Plantes hôtes :
Plusieurs plantes ornementales et fruitières : aubépine, cerisier, conifères, févier, fraisier, frêne, nerprun, noyer, orme, pommetier, pommier, prunier, robinier, rosier.
Signes et symptômes :
- À peine visibles à l'œil nu, les tétranyques rouges sont difficiles à détecter, mais certains signes révèlent leur présence.
- Les dommages se manifestent d'abord sur les jeunes pousses tendres gorgées de sève ; à l'aide de leurs pièces buccales, ils aspirent le contenu des cellules végétales, ce qui entraîne la décoloration du feuillage.
- Lors d'une infestation bénigne, des petits points jaunâtres puis des taches pâles marquent le dessus des feuilles.
- Lors d'une attaque sévère, les feuilles peuvent jaunir complètement ou prendre un reflet bronzé ou argenté ; contrairement aux tétranyques à deux points, ils tissent très peu de toiles ; les feuilles trop atteintes sèchent et tombent prématurément.
- Les plantes infestées manifestent un retard de croissance ; les fruits sont plus petits et tombent avant d'atteindre la maturité ; une forte infestation peut nuire à la nouaison des fruits de l'année ainsi qu'à la formation des bourgeons à fruits de l'année suivante.
Description et cycle de développement :
Les tétranyques rouges font partie de la classe des Arachnides, comme les araignées, et de l’ordre des Acariens, comme les mites et les tiques. Avant de devenir adultes, ils passent par le stade d’œufs, de larves et de nymphes.
Œufs : Ils sont sphériques et mesurent environ 0,13 mm de diamètre. Ils sont de couleur orange foncé à rouge vif et sont surmontés d’une soie.
Larves et nymphes : Elles sont semblables aux adultes, mais elles sont plus petites. Les nymphes sont pourvues de huit pattes tandis que les larves en ont six.
Adultes : Ils possèdent un corps ovoïde de couleur rouge carmin. Leur dos est marqué de quatre rangées de points blancs sur lesquels naissent de longs poils recourbés. Ils ont quatre paires de pattes, mais sont dépourvus d’ailes et d’antennes. Les femelles atteignent environ 0,3 mm et les mâles sont légèrement plus petits.
Les adultes, les nymphes et les larves ne survivent pas à l'hiver. Seuls les œufs hivernent sur les arbres, abrités entre les écailles des bourgeons et les fissures de l'écorce ou sur les feuilles et les fruits tombés au sol.
Au printemps, quand les bourgeons commencent à gonfler, les œufs éclosent et les jeunes larves migrent vers les nouvelles feuilles pour se nourrir. Elles deviennent matures en l'espace de cinq à vingt jours. Après l'accouplement, les femelles de la première génération pondent leurs œufs sous les feuilles. Elles vivent une vingtaine de jours au cours desquels elles pondent une vingtaine d'œufs chacune. Ensuite, les générations se succèdent au rythme du climat : plus la température est chaude, plus le cycle est rapide.
Généralement, les populations atteignent leur maximum vers la fin du mois de juillet et au début d'août. Il peut y avoir 6 à 8 générations par année.
Vers la fin de l'été, (mi-août à octobre), les femelles des dernières générations déposent leurs œufs entre les écailles des bourgeons, les replis de l'écorce, sur le feuillage et le calice des fruits.
Conditions favorables :
Les tétranyques rouges se multiplient plus rapidement par temps chaud et sec, dans les sites peu aérés. Les automnes et les hivers cléments les favorisent ainsi que toutes les interventions qui stimulent la croissance de pousses tendres comme les tailles drastiques et les excès d'engrais riche en azote.
Dépistage :
À l'aide d'une loupe, examiner soigneusement le dessous des feuilles, particulièrement les jeunes pousses tendres.
Mesures préventives :
- Maintenir les plantes vigoureuses en les fertilisant de façon équilibrée, en les taillant adéquatement et en les arrosant en période de sécheresse.
- Éviter les excès d'engrais azotés et les tailles trop sévères qui favorisent la prolifération de nouvelles pousses tendres, plus vulnérables.
- Maintenir le site exempt de débris végétaux.
Méthodes d'intervention :
Contrôle physique :
- Durant la saison de croissance, ratisser les feuilles et les fruits à mesure qu'ils tombent au sol pour briser le cycle de développement.
- Tailler et détruire les pousses trop infestées.
- Arroser copieusement le feuillage, le tronc et les branches avec un jet d'eau puissant pour déloger les tétranyques et augmenter le taux d'humidité.
- En période de canicule, asperger régulièrement le feuillage des plantes sensibles pour maintenir le taux d'humidité élevé.
- Faire les arrosages tôt le matin pour permettre au feuillage de sécher durant le jour ; éviter toutefois les excès d'eau car cette pratique peut aussi contribuer à augmenter l'incidence des maladies fongiques.
- À l'automne, ramasser tous les débris végétaux pour réduire la population hivernante, la première source d'infestation au printemps ; éviter de composter des résidus infestés.
Contrôle biologique :
Favoriser la présence de prédateurs naturels (punaises, coccinelles, larves de syrphes, acariens prédateurs) en augmentant la diversité des plantes au jardin.
Contrôle chimique :
En dernier recours, utiliser un pesticide à faible impact dont l’ingrédient actif est le savon insecticide ou l’huile minérale (huile horticole). Lire attentivement l’étiquette du produit et suivre les recommandations du fabricant.